Le mot du président

A la Fondation Tonon, nous bâtissons une jeunesse qui apprend à pêcher plutôt qu’à se voir servir du poisson sur un plateau d’or. 

C’est notre modique part du combat pour l’Afrique et le Bénin de demain.

Le continent africain et particulièrement notre pays, le Bénin sont en proie à de graves injustices et inégalités sociales de toutes sortes. En dépit des efforts consentis par les pouvoirs publics, l’écart entre riches et pauvres ne cesse de creuser, au péril de l’équilibre social. Ne pouvant rester insensible à cette triste réalité, la Fondation TONON COSSI GILBERT a choisi de se mettre aux côtés de nos braves producteurs, pour apporter sa modique part au mieux vivre ensemble.

Pour la petite histoire, alors en week-end à Grand Popo, il y a quelques années, j’ai été témoin de toutes les peines qu’endurent les pécheurs lors d’une campagne de pêche. J’ai surtout été frappé par l’insignifiante moisson que ressort leur filet, après de longues heures d’attente. C’était le déclic, sans doute, la pierre fondatrice de la Fondation Tonon.

Car au même moment, j’observe un décalage saisissant entre ce sombre tableau et nos besoins en consommation, au Bénin comme dans la sous région. Tant il est vrai que nos potentialités halieutiques, avec un accompagnement à la hauteur de l’enjeu, peuvent nourrir le Bénin et ses voisins. En clair, c’est une aberration d’être aussi nanti pas la nature et d’importer au quotidien tant de produits halieutiques d’Europe et d’Asie. Pourquoi devrions-nous toujours nous abonner à l’effort des autres?

Ma conviction est que nous avons les moyens de satisfaire nos besoins. Et ce besoin de nous nourrir est potentiellement créateur de richesses et d’emplois pour la jeunesse. C’est pourquoi nous avons choisi ce segment de la pisciculture pour mieux outiller les jeunes et les aider à prendre leur destin en mains.

Nous vous invitons à embarquer avec nous, pour faire de ce pari, notre apport commun pour un mieux vivre ensemble.
Gilbert Cossi TONON